mardi 1 mai 2018





Bon 1er mai et à bientôt à Pontigny

Bonjour,

En ce 1er mai 2018, nous revoilà pour vous parler de notre spectacle 2018 qui aura lieu les 11, 12,13 et 14 août 2018.

Nous avons choisi de vous raconter la 1ere guerre mondiale à Pontigny, il y a 100 ans.
Pendant tout l'hiver, les membres de notre association ont travaillé d'arrache-pied pour faire les documents historiques, rencontrer le metteur en scène, préparer la communication. Nous nous retrouvons régulièrement pour discuter, avancer ensemble et c'est vraiment de bons moments.

Nous avons aussi organisé des conférences sur notre thème pour approfondir notre sujet.

L'affiche sera bientôt dévoilée, réalisée à partie d'une oeuvre originale de Jacques Canonici,  artiste de Pontigny créée pour nous et Christian Flamand graphiste.

Nous avons la joie de vous annoncer que notre spectacle et nos conférences ont reçu le label national Mission Centenaire. 



lundi 25 juillet 2016

Bientôt le spectacle !

                         Le spectacle 2016 aura pour cadre
                       la majestueuse Abbatiale de Pontigny

Le réalisateur Fabrice Maigrot va nous conter «Le Temps des Bâtisseurs», autrement dit les débuts  de l’Abbaye à partir des années 1130 et son développement. Il s’agit d’une représentation théâtrale en 7 tableaux mêlant acteurs professionnels et comédiens amateurs.

           Histoire, costumes, lumières et musique seront les ingrédients de cette soirée magique

                    Pour mieux s’imprégner de l’ambiance, le spectacle sera donné dans l’abbatiale
                                     Les spectateurs, seront donc placés au centre de la nef,
                            dans la blancheur de l’Abbatiale avec, au-dessus de leurs têtes,
                                      la voûte d’ogives en place depuis plus de 860 ans. 


Le soir venu, le spectateur, arrivé au centre du village, s’engagera dans la longue allée, bordée de tilleuls, pleine de témoignages historiques : sur la droite avant la porterie du 18e siècle, la prélature, qui abrita en son temps le savant Abbé Auguste Tauleigne et à gauche l’arbre de la liberté planté en 1989.

Après la porterie  et l’école maternelle, un bâtiment agricole sous le nom de «ferme de la basse-cour; sur la gauche, la grille donnant sur le Domaine de l’Abbaye, puis, plus loin en continuant l’allée, le cimetière paroissial où reposent l’Abbé Tauleigne et Paul Desjardins, qui organisa de 1910 à 1939 les fameuses réunions littéraires et philosophiques des «Décades de Pontigny ».

Enfin l’Abbatiale, construite à la période charnière art roman-art gothique, très lumineuse et d’une blancheur remarquable due à la qualité de la pierre calcaire  appelée « pierre de Tonnerre » ou « pierre de Bourgogne ».
C’est la première nef cistercienne voûtée d’ogives qui soit parvenue jusqu’à nous. Elle compte sept travées.

Réservations du lundi au samedi de 11 h à 13 h  et de 18 h à 20 h :
- par téléphone : 06 52 33 59 70
- par mail à : pontignyenlumiere@gmail.com 
- sur place, dans le domaine abbatial  dans la boutique de «Pontigny en lumière»

Plein tarif : 16 euros
Tarifs réduits :
Groupe de 20 personnes, handicapés, demandeurs d’emploi,
jeunes entre 12 et 18 ans : 13 euros / enfants de 4 à 12 ans : 8 euros.
Gratuit : moins de 4 ans sans place assise

dimanche 15 mai 2016



Tombeau de saint Edme vu du choeur



Saint Edme : un prélat anglais de Canterbury à Pontigny

     Edmund, né près d’Oxford, à Abingdon, vers 1170, dans une famille de marchands, fait de solides études à Oxford, puis à Paris. Il revient enseigner à Oxford, quelque temps. Ensuite, il s’oriente vers la théologie, qu’il étudie probablement auprès d’Etienne Langton, archevêque de Canterbury qui avait trouvé refuge à Pontigny durant sept années.

     Professeur de théologie, dans ce qui sera appelé plus tard Saint Edmund Hall à Oxford, il est remarqué grâce à son traité spirituel Le Miroir de l’Eglise, beaucoup traduit. Intellectuel brillant, d’une grande rigueur morale, menant une vie d’ascèse, sans ambition politique, il sera pourtant sollicité pour le poste d’archevêque de Canterbury, comme candidat de consensus entre le pape et le roi.
     Animé d’un réel souci pastoral, il se consacre à sa charge, se montre réformateur, généreux avec les pauvres, sans goût pour les honneurs.


    L’abbaye de Pontigny l’accueille en 1237. Il y fait étape sur le chemin de Rome. Il revient en novembre 1240. Fatigué, sentant sa fin proche, il décide de retourner en Angleterre, mais la mort le saisira le 16 Novembre près de Provins.

     Le père abbé de Pontigny et quelques moines vont chercher le corps embaumé. Un miracle sur le chemin les convainc qu’ils ont un saint homme. Toute la communauté cistercienne de France et d’Angleterre se mobilise pour obtenir une canonisation. Des récits de miracles sont collationnés dans un Rouleau qui en recense 250 en peu de temps. A la fin de 1246, Edmund est proclamé saint sous le patronyme de Saint Edme.

     La vie des moines prend une autre tournure puisque leur abbaye devient lieu de pèlerinage, un des plus fréquentés d’Europe au Moyen-Age. Les dons affluent. Un office est écrit pour honorer le saint dans toutes les abbayes filles de Pontigny.


     Jusqu’à l’époque contemporaine, le culte à Saint Edme fut vivace. Les prénoms d’Edme, Edmée, Edmond, si fréquents dans la région, témoignent de la protection qu’on recherchait. Les croix de Saint Edme, les chemins de Saint Edme dans les communes voisines rappellent les itinéraires suivis par les pèlerins. 

lundi 9 mai 2016



La boutique de « PONTIGNY EN LUMIERE »


La boutique est ouverte depuis 2014 dans le domaine de l’Abbaye pour fêter les 900 ans de l’abbaye cistercienne de Pontigny.

Son but était de mieux se faire connaître et d’obtenir du financement pour mener à bien le projet du spectacle de Son et Lumière intitulé « Chronique des pierres » que l’association a osé faire, ce fût une grande réussite (plus de 3800 personnes ont vu ce spectacle), malgré un temps déplorable les premiers jours. 
Mais la pluie m’arrête pas le pèlerin, ni l’association ni bénévoles

Donc, en 2016 une nouvelle édition  intitulée « Le temps des bâtisseurs », est programmée les 11.12.13.14 août, devinez où : dans l’église abbatiale.

Pour nous permettre de préparer ce spectacle historique, la boutique de Pontigny en Lumière est de nouveau ouverte, tous les jours de la semaine par une équipe de bénévoles de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h45.

Venez découvrir nos articles souvenirs et utilitaires, porte-clés, stylo, tapis de souris, magnet, mug, set de table, verres gravés et autres . . . , tout cela à l’effigie de l’Abbaye de Pontigny.

- Sans oublier nos vins * : Chablis, Bourgogne Chitry blanc et rosé, crémant de   Bourgogne  de la production de Céline et Antoine Angst.

- le miel de l’Abbaye, production locale et artisanale de Francine et Claude.

- le livre  MÉMOIRES DE PONTIGNY,  qui a permis de recueillir une multitude  de témoignages  des habitants du village ou des personnes nées à Pontigny,  allant de 1906 à 1960, merci à Jacqueline et son équipe de bénévoles

 - et le fleuron de notre boutique, le « ROSIER DE L’ABBAYE DE PONTIGNY »,    sous l’initiative de notre amie Arlette et des Roseraies ORARD France.
 Ce rosier  a été créé pour 2014, il symbolise notre prestigieuse abbatiale,
 siège de la Mission de France.
 C’est une rose ancienne de variété vigoureuse à fleurs groupées avec un    léger parfum. Les fleurs composent un nuancier de teintes rosées et  argentées parfois mouchetées de rouge plus sombre, floraison abondante,  hauteur de 80 cm.
 Il sera une beauté sous vos yeux dans votre jardin.
 Venez nous rendre visite, vous ferez un beau geste pour notre association.

                        Huguette, responsable de la boutique


lundi 18 avril 2016

Comme moi, vous rêvez .....




Comme moi vous rêvez de participer 
comme comédien amateur dans le spectacle historique 
des 11, 12 13 et 14 août prochains à l’abbaye de Pontigny ?


A côté des comédiens professionnels, une quinzaine de comédiens amateurs prendront part au spectacle et tiendront un petit rôle de figuration ou même, pour les plus expérimentés, diront un texte.
Voilà une expérience que j’aurais  bien aimé vivre si l’organisation de cet événement me laissait du temps libre.

Jouer à être un personnage qui ne ressemble pas et que malgré tout j’aurais  réussi à faire vivre en me costumant, en adoptant ses gestes et ses expressions, en le faisant parler,  en exprimant ses sentiments et ses opinions , voilà une exercice audacieux, enthousiasmant et excitant.  
Je sais aussi qu’il me faudrait  dominer mon stress, une sensation inévitable d’angoisse et de peur qui envahit au moment d’apparaître sur scène. Un pari audacieux   car il me serait  nécessaire de me surpasser afin de transporter le public dans l’imaginaire du récit.

Je ferais toute confiance à Fabrice Maigrot auteur et metteur en scène de ce spectacle pour m’aider à y parvenir et faire éclore en moi ce talent caché de comédien ! Mais Fabrice m’aurait-il choisi lors de l'audition qu’il va organiser pour les choix de ses comédiens bénévoles ? Je ne le saurai pas.

Mais vous, si vous désirez partager cette belle expérience, venez le samedi 30 avril à 10 heures salle des conférences du domaine abbatial de Pontigny pour une réunion d’information sur le recrutement des comédiens amateurs. Alors à bientôt.


Claude Henriat
Président de l’association Pontigny en lumière
06 52 33 59 70





            Où donc a été prise cette photo 
qui représente un masque de théâtre ? 


Et bien c’est un décor de la tribune
de l’orgue de l’église abbatiale
 de Pontigny, là même où sera donné notre spectacle théâtral, 
"Le temps des bâtisseurs"

mardi 5 avril 2016


Du roman au gothique

      Voilà deux mots qui renvoient à des architectures aux caractéristiques facilement identifiables et très répandues en Europe, dans les bâtiments civils et religieux. Ainsi, on parle d’églises romanes, puis d’églises gothiques dont les grandes cathédrales sont le fleuron. Toutefois, on dit que l’abbatiale de Pontigny est un édifice de transition ; c’est qu’il n’y a pas eu rupture entre les deux architectures mais évolution. On la doit à des préoccupations économiques souvent, et à un perfectionnement des techniques surtout.
       Les bâtiments romans sont imposants avec peu d’ouvertures. L’impression de lourdeur, due aux murs épais, aux piliers massifs, aux voûtes en berceau avec arcs en plein cintre, au chevet plat ou en cul-de-four, aux fenêtres étroites, est évidente dans les églises de Tournus (Saône-et-Loire), de Cadouin (Dordogne), du Thoronet (Var).
      Il faut beaucoup de pierres pour élever de pareils bâtiments. Le coût des matériaux et des transports poussera à rechercher des méthodes nécessitant moins de pierres.

      L’emploi de l’arc brisé, repris aux  églises wisigothiques, nombreuses en Espagne du Nord aux VII°-VIII° siècles, et la voûte d’arêtes représenteront déjà deux changements précurseurs.
      C’est à Durham en Grande-Bretagne que, pour la première fois au tout début du XII° siècle, on renforcera les arêtes en faisant saillir les arcs diagonaux. Cela facilite l’établissement de la voûte et dirige sur des points définis les poussées exercées.
La basilique de Saint-Denis (Ile de France), puis la cathédrale de Sens (Yonne) reprendront cette technique appelée croisée d’ogives. L’ogive est un double cintre bloqué par la clé de voûte. Les poussées sont recueillies sur des points précis au sommet de supports verticaux : les colonnes. Les murs ne sont plus nécessaires, on peut multiplier les ouvertures avec vitraux qui apportent la lumière. Les voûtains, entre les ogives, sont de peu de poids et indépendants de la structure.
Preuve à l’abbaye d’Ourscamp (Oise) où l’église,  en ruine, a son déambulatoire qui offre toujours au ciel la nudité de ses arcs ogivaux.

A Sens, l'architecte choisi par Henri Sanglier, archevêque, vers 1120, va appliquer cette technique et va surtout complètement innové en renforçant la solidité par les arcs -boutants : ainsi naît le gothique au nord de Pontigny, dans le plus grand archevêché de France.

      L’abbatiale de Pontigny a perdu son chœur à chevet plat typiquement roman, tel qu’il existe encore à l’abbaye de Fontenay (Yonne) ; elle offre des transepts encore romans, à piliers très larges qui supportent la voûte d’arêtes. Par contre, la nef, plus haute que les transepts, à larges ouvertures, est d’un gothique des débuts avec toujours de larges piliers mais des ogives pour les voûtes.

      Construit en à peine vingt ans, l’édifice garde donc le témoignage de ces deux styles d’architecture. L’impression de légèreté et d’élégance du gothique est manifeste dans le chœur totalement refait à la fin du XII° siècle.

vendredi 1 avril 2016

Mémoires de Pontigny : Paul Desjardins






Les habitants de Pontigny ont toujours vécu un peu différemment des autres villageois car leur vie, de tout temps, a été étroitement liée à celle de l'Abbaye.
La création du village date d'après la révolution, mais on retrouve déjà, dans des documents de 1775, la mention de certains noms qui y fondèrent ensuite famille, comme "Louis Crochot" ou  " la veuve Viaux". Leurs descendants reposent dans le cimetière proche de l'abbatiale.

 Il est toujours étonnant, de nos jours, d'entendre les habitants  évoquer leur père ou leur grand-père  qui "avait bien connu" l'Abbé Tauleigne  ou Paul Desjardins".
Aujourd'hui,  Alain Garnier, conseiller municipal, nous parle du maçon Léon Aléonard :

"Sur cette photo de famille figure, à droite, le maçon Léon Aléonard. Il travailla régulièrement pour Paul Desjardins et réalisa entre autres choses la belle cheminée de la pièce dite "chambre de Gide" dans le Dortoir des Convers.

 Il est cité dans les Cahiers de Paul Desjardins".

·        Extrait de la brochure "mémoires de Pontigny" disponible à la boutique de notre association "Pontigny en lumière" qui vient d'ouvrir en ce  début avril 2016 dans le Domaine de l'Abbaye.